Benoit André
Nationalité :
Française
Âge :
43 ans
Résidence :
France
Benoit André
Peinture
Œuvres de l'artiste
1 070 € à 13 500 €
Followers Art Traffikers
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La Peinture ? C’est autant un processus me projetant dans mes souvenirs et leurs émotions, que le fruit de ces souvenirs. L’odeur de l’huile, l’atelier, la toile, la musique les réveillent, m’y replongent. Avec bonheur, intensité

Benoit André

Présentation de Benoit André

Benoit André, ou BENOA pour son nom d’artiste, est un artiste comme on les aime chez Art Traffik : franc, spontané, libre, sincère… et doté d’un potentiel artistique à la hauteur du cœur et de l’énergie dont il dote ses œuvres.

Et s’il vous est déjà arrivé (ce que je vous souhaite) cette expérience qu’une saveur, une odeur, un lieu vous rappelle avec force et soudaineté votre enfance et vous y repropulse, alors vous serez encore plus sensible à l’univers de BENOA…

 

Car l’œuvre, les œuvres de Benoit André sont le fruit de cette régression que peut générer une expérience, du moment, faisant ressurgir aussi soudainement que puissamment une émotion passée, une situation, une personne, un souvenir. Vous allez comprendre …

Concernant le cheminement, l’histoire de Benoit André, alors qu’il me les raconte, j’ai retrouvé trois caractéristiques fréquentes (au moins une des 3) chez les artistes que je rencontre (et sélectionne) :

1)    Dès l’enfance : Il fait partie de ces artistes qui, lorsqu’ils racontent leur histoire, commencent par « j’ai toujours dessiné, aussi loin que je puisse remonter dans mon enfance ».

2)    Une éducation, un environnement artistiques: « Mon enfance a été baignée par l’ambiance, et l’odeur de peinture à l’huile de l’atelier de mon père, peintre de son état. Je me souviens de ces longues heures passées avec lui dans l’atelier, à le regarder travailler, mais surtout à dessiner et peindre moi-même avec les peintures, crayons, pinceaux qu’il me laissait utiliser ».

3)    Une phase de rejet, ou d’éloignement de l’Art… avant qu’il les rattrape : Malgré ces prédispositions, ce chemin tout tracé vers la peinture, la vie l’en a écarté : « j’ai été jusqu’à totalement rejeter et de cesser radicalement toute activité artistique, et prendre une toute autre voie professionnelle. Pour que finalement, cela me rattrape, ressurgisse. Je suis INCAPABLE de dire pourquoi, mais à 27 ans, je suis passé devant un magasin de fournitures d’art plastique … Je suis entré, j’ai pris une toile, des tubes et suis rentré chez moi peindre. Grosse, grosse émotion. Gros gros choc. »

Ce parcours explique que l’Art fait partie de l’Artiste, c’est en lui, imprégné en lui et souvent le gage de la sincérité de l’artiste dans sa production. C’est bien entendu le cas de Benoît… Mais cela a chez lui une portée singulière qui est la clé de lecture de ses œuvres : la régression… Car le « choc » qu’il a ressenti en créant cette première œuvre après ces années d’abstinence, c’est de retrouver l’odeur toute particulière de l’huile … qui l’a émotionnellement et instantanément propulsé dans son enfance, ses souvenirs d’atelier paternel, ses émotions d’enfant, avec toute la pureté, naïveté, et simplicité d’être que cela comporte.

Peindre est pour Benoit André bien plus qu’un moyen, un medium d’expression, c’est surtout et avant tout un ressenti, un état que cela lui procure. Une sorte de transe qui le projette dans ses souvenirs et affects d’enfants, un état de régression. Avec probablement une part de nostalgie car le mot revient souvent dans le discours de Benoit (même si sa peinture, par les sujets, les couleurs, la gourmandise de matière reste résolument positive, joyeuse). Pas étonnant que ses sujets soient eux aussi en lien avec son enfance ou plus largement avec des souvenirs émotionnels… Des natures mortes, à l’instar de son père et au moyen de photos prises par son père pour ses propres peintures. Ou alors des « photos de famille » piochées dans de vieux albums de familles, ou plus récents, des siens, avec des amis, des proches, ou son chien. Autant de souvenirs reliés à des émotions qu’il décide de mettre en peinture parce qu’ils participent à son plaisir de peindre, à cet état de transe, régressif.

 

C’est cet état, ce plaisir, cette régression émotionnelle qui amène Benoit André à aller dans son atelier pour les y retrouver. Ce n’est pas pour peindre, pour « produire » en soi, mais pour ce que cela lui apporte. « Je peins quand j’ai envie, et besoin… Je ne veux pas me prendre la tête, ni me mettre la pression quant à ma production. Je peux être des semaines sans aller dans mon atelier. Mais quand j’y vais, le reste du monde disparaît et je n’en sors qu’une fois épuisé, vidé ».

De ce « choc », ce plaisir régressif qu’il a ressenti en retrouvant l’odeur de l’huile, le geste, le contact de la toile à 27 ans … il en a gardé le processus créatif tel un rituel l’amenant à ce lâcher-prise dont ses œuvres témoignent et qui les rendent si singulières… « Je commence par crayonner sur la toile, y poser la composition, puis je prends la peinture pour les contours, poser les couleurs, d’une manière académique, classique. Le plaisir est là et plus je peins, plus je retrouve cette odeur d’huile, plus je sens le plaisir monter, m’envahir… Ce qui m’amène à un lâcher prise total. J’ajoute alors de grosses quantités de peinture, de matière pour l’étaler, la travailler au coteau. Tout à l’instinct, à l’envie, à l’impulsion, sans réfléchir. Laissant les couleurs se mélanger sous le couteau. Plaisir extrême. ». Et c’est ainsi qu’est né le style de BENOA. Gourmandise de couleur, de matière, geste impulsif pour une peinture proche de l’abstraction même si l’intention est figurative, avec ce rendu naïf. Il faut s’approcher des œuvres de Benoit André pour se rendre compte de l’épaisseur stupéfiante de peinture à l’huile… Temps de séchage : un mois minimum ! Et pas étonnant que l’artiste préfère les grands formats pour laisser libre court à sa gestuelle, sa dextérité. « J’ai essayé, mais en-dessous d’1m20, je n’ai plus ce bonheur du geste et de sa liberté ».

« 25% de l’œuvre est la composition que j’ai posée au crayon, les premières couleurs et un premier rendu figuratif… Méticuleux. L’autre 75% est fait de lâché prise où je ne respecte plus rien sinon le plaisir de la matière et de la couleur sous le couteau, totalement guidé par l’instant présent et ce que mon émotion génère. La musique m’accompagne tout au long du processus… elle-même montant en puissance. Du classique à de l’électro ».

Et une œuvre commencée est une œuvre terminée… Quitte à être 9h devant la toile …
Sa technique ne lui permet pas de toutes les manières de faire autrement… Il n’est pas question de peindre si l’envie n’est pas là, et impossible de « retoucher » ou de reprendre une œuvre inachevée tant la quantité de peinture est épaisse. « J’ai essayé, parce que parfois j’ai eu envie de faire des modifications. Mais à chaque fois le résultat me satisfaisait encore moins… car je n’étais plus dans l’impulsion. ».

 

C’est tout cela qui rend les œuvres de Benoit André aussi singulière par le trait, les couleurs, la matière, le geste et ce style naïf, mais aussi sa technique qui lui est propre et le caractérise (toute personne ayant essayé la peinture à l’huile comprendra …)

 

 

C’est son père qui a été le premier à découvrir les œuvres de Benoit André et le premier à l’encourager. « Que LUI me félicite pour ma peinture m’a profondément touché ». Premières expositions, premières ventes immédiates… Premiers salons, premières reconnaissances des amateurs d’art et professionnels… Et nous sommes donc très fiers et heureux de vous le présenter dès maintenant, alors qu’il est encore qu’à ses « débuts »… Nous espérons vite le voire rentrer dans d’autres galeries pour le promouvoir en catégorie « Certifié Art Traffik ».
Une fois n’est pas coutume et c’est notre « leitmotiv » : artiste à suivre, et nous lui souhaitons la même progression que tous les autres artistes Art Traffik !

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