Yuki
Nationalité :
Française
Âge :
51 ans
Résidence :
France
Yuki
Peinture
Œuvres de l'artiste
600 € à 5 200 €
Followers Art Traffikers
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Le nuage s’est imposé à moi alors que j’avais envie de liberté, de nature, d’ouvrir grand la fenêtre. Me permettant d’aller plus loin dans mon travail d’ombre et de lumière mais aussi dans ce que j’aime offrir par ma peinture : un espace libre d’interprétations, d’imaginaires, et d’émotions.

Yuki

Présentation de Yuki

Sachez que, d’un artiste, vous ne voyez très souvent qu’une partie de ses œuvres, de sa création. Car beaucoup d’artistes ressentent le besoin, l’envie, de s’exercer à d’autres styles, sujets, techniques que vous ne leurs connaissez pas, car le fruit de ces « pas de côtés » reste caché en atelier.

Ce travail exploratoire, ou de lâcher prise par rapport aux œuvres habituelles de l’artiste, s’il n’est pas montré, exposé, il nourrit cependant toujours la création de l’artiste que vous découvrez en salon ou galerie. C’est ce travail qui participe et génère souvent l’évolution de la création, disons, principale d’un artiste, qui vous est, elle, présentée.

Mais, parfois, et c’est le cas pour Yuki, naît dans l’atelier d’un artiste établi un travail totalement nouveau, cohérent, entier, et que l’artiste développe comme une œuvre à part entière, un style à part entière, une identité à part entière. Yuki est en effet la signature de Virginie Mezan de Malartic pour ces œuvres entre abstraction et réalisme autour du thème central qu’est le nuage…   



De Virginie Mezan de Malartic, vous connaissez, ou nous vous invitons à découvrir, ces œuvres tout au couteau, de scènes d’intérieure, ou d’extérieurs urbains, dont chaque tableau est une histoire que vos émotions, souvenirs, votre cœur, créeront, inspirés par leur ambiance entre ombre et lumière. Vous pourrez en apprécier leur puissance narrative laissant libre court à votre propre imagination. Style, identité, que Virginie développe, approfondie, fait évoluer depuis plus de 20 ans maintenant. 

 

Il y a un peu plus de deux ans, Virginie a posé sur son chevalet une toile avec la détermination de s’ouvrir un champ de liberté et de nature avec l’exercice, pour ne pas dire le challenge, de parvenir à peindre, avec son âme, et sa technique acquise au fil des ans, un nuage, des nuages. Et cela en quittant le couteau pour ressortir et redécouvrir le pinceau. 

À la question « pourquoi » Virginie m’explique que c’est une somme de raisons diverses et variées … « J’avais avant tout besoin de liberté, et de nature. Liberté par rapport à ces 20 ans de peinture dédiée à l’intérieur, à l’urbain, à ce style que je développe depuis le début de ma carrière. Et besoin de nature après toutes ces années passées à Paris où pour voir les nuages, il faut lever très haut les yeux. Je me sentais enfermée autant dans mon style, que physiquement en ville ».  Entre frustrations et envies, qui mûrissaient en Virginie et dont elle finit par prendre conscience, deux événements ont été déclencheurs : son déménagement pour quitter Paris au profit de la verdure et de la lumière de la côte Basque, additionné à une personne de plus qui lui affirmait que derrière sa peinture se cache « autre chose » et lui demandant « et pourquoi pas de l’abstrait, ou de la nature en sortant de tes intérieurs, de la ville ? ». C’est dans l’intimité de son atelier et à l’abris des regards, sauf celui de son mari et ses enfants, que Virginie Mezan de Malartic choisissait de créer son premier «Yuki», même si alors, elle n’en n’avait pas encore choisi le nom, ni même conscience que de cette première toile naîtrait une nouvelle production et signature.

 

Mais alors pourquoi le nuage ? « Le thème du nuage s’est imposé à moi… Parce qu’il représente la liberté, parce que c’est une source d’inspiration de l’imaginaire, parce qu’il offre un champ infini de possibilités en termes de formes, de couleurs, de jeux d’ombre et de lumière mais aussi d’émotions. Aussi parce que c’est une référence forte de la peinture de la Renaissance qui est importante pour moi, et mon amour inconditionnel de Vermeer. Parce que ça rejoint tout ce que j’aime dans la nature en fait, en plus d’être techniquement, un défi ». Défi technique mais aussi personnel, car ces nuages lui demandent à la fois une gestuelle précise, faisant appel à sa technique, mais aussi un lâcher prise émotionnel, un abandon dans le mouvement. Car l’intention de Virginie n’est pas de peindre des nuages en soi, mais de réussir à capter toute la force mais aussi la douceur de ce que les nuages nous offrent de beauté, de liberté, d’imaginaire.

 

« Depuis, je ne cesse d’admirer le ciel, d’en prendre des photos, pour en ressentir mais aussi analyser les jeux de texture, de transparence, de lumière afin de nourrir ma peinture. La nourrir autant techniquement dans l’intention de ce que j’ai envie de reproduire, mais aussi émotionnellement quant à ce que les nuages me procurent ».

 

Pour autant, s’il lui arrive de s’inspirer d’une de ses photos, majoritairement ses œuvres sont produites sans aide visuelle, seulement guidées par le geste, l’émotion, le souvenir de ces ciels qui l’ont émue, touchée, voir des cieux au sens universel et indivise de la sphère céleste. Et c’est cette aspiration qui rend singulier le travail de Virginie autour du nuage qui est un sujet souvent repris par beaucoup d’artistes. Le nuage n’est pas le sujet en soi, mais tout ce qu’il nous offre émotionnellement et que Virginie essaye de sublimer en peinture pour nous l’offrir en partage. 

 

Reste une dernière question : pourquoi une autre signature et pourquoi Yuki? Le premier réflexe de Virginie à cette question sera de vous rappeler, en riant, qu’elle est gémeaux et qu’elle assume avec humour ce qui pourrait être pris pour de la schizophrénie artistique. Plus sérieusement, elle reviendra sur la genèse de ces nuages… Une envie de liberté. Liberté vis-à-vis de l’identité artistique de Virginie Mezan de Malartic sur le marché de l’art et auprès de ses collectionneurs. Mais aussi liberté créative et donc mentale, émotionnelle. « Pour que ce travaille naisse il me faut me déconnecter de mon environnement, de mon univers habituel, même de ma gestuelle. C’est un travail très introspectif. Je peux, et sais faire du Virginie Mezan de Malartic tous les jours, mais pour créer ces nuages, j’ai vraiment besoin de me sentir autrement ». Pour toutes ces raisons, Virginie a choisi de prendre un pseudonyme, Yuki. C’est un prénom féminin japonais qui veut dire neige au sens premier.  

« J’ai toujours été attirée par la culture japonaise et sa sémantique car chaque mot est aussi un signe et chacun peut recouvrir une symbolique très différente selon son usage. D’un mot, c’est un univers d’évocations, à l’instar du nuage. Et puis l’image de la neige me plaisait parce qu’elle rend les choses belles, modifiant et créant un nouveau paysage après être tombée. Et puis la neige a cette pureté originelle qui me touche avec l’émerveillement quasi enfantin qu’elle génère en chacun de nous. C’est un élément et un nom qui sont riches de notions intéressantes, touchantes. »

 

Alors quand Virginie m’a présenté Yuki, c’est sans hésitation que j’ai souhaité vous la présenter au sein de sélection d’Art Traffik. Il ne me reste plus qu’à vous en laisser découvrir les variations de couleurs, de formes, de textures comme autant d’émotions que chacune de ces œuvres porte. Parce qu’elles nous emmènent ailleurs, nous aspirent, chacun y voyant « son nuage » et son émotion. Et ce n’est qu’un début car Virginie, ou plutôt Yuki veut aller plus loin, pour ne pas dire plus haut dans ses nuages. Pour reprendre son expression, que je partage parfaitement « il y a des œuvres qui participent au cheminement d’un artiste, d’autres qui lui font franchir un cap ». Aucun doute que Yuki est un nouveau cap franchi par Virginie, et cela dans sa peinture en général, car même ses œuvres signées VMDM évoluent également vers plus d’intensité, de force. 

 

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