Adrien GOUDIER
Nationalité :
Française
Âge :
38 ans
Résidence :
France
Adrien GOUDIER
Peinture
Œuvres de l'artiste
500 € à 5 500 €
Followers Art Traffikers
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Parce que peindre, exprimer, s’exprimer, devient vital quand seul le noir des tubes nous permet d’imaginer les couleurs de la vie. La peinture prend le contrôle de moi, guide mes gestes, purement instinctifs. Parce que je ne peins pas, je suis mon tableau.

Adrien GOUDIER

Présentation de Adrien GOUDIER

 

Adrien Goudier fait partie de ces artistes qui le sont sans le savoir, ou qui sont dans le déni (par humilité et pudeur), mais qui se révèlent, que la vie amène à se révéler artiste, et à laisser émerger ce qui les habite.

 Et quelle révélation !

L’artiste, ses œuvres et son identité artistique (telle qu’elle s’exprime aujourd’hui), sont le fruit d’un terreau fertile où il a germé, puis grandi pour finalement, éclore. Le dessin a toujours été là, mais il aura fallu un cheminement de vie, marqué d’étapes fondatrices, notamment émotionnelles, pour qu’Adrien décide de véritablement s’y consacrer.

Cheminement de vie disais-je aussi… Adrien se raconte avec des hauts, des bas, dont une première période de vie qu’il qualifie de « border-line et Rock ‘n’ roll ». Il se souvient … Le Fouquet’s où il est sommelier et y sert Pierre Cornet de Saint Cyr à qui il montre ses dessins, sans succès. Souvenir encore de ces 3 jours, sans domicile la nuit, car expulsé, mais à servir des bouteilles de vin à plus de 1.000 euros le jour. Souvenir d’un premier mariage aussi nocif qu’éclair. Mais aussi sa toute première œuvre en peinture et sur toile, vendue rapidement…Autant de périodes, d’événements où le dessin et la peinture, soit, l’ont accompagné, soit, ont été mis de côté.

Le véritable moment déclencheur de sa vie en tant qu’artiste, où Adrien a décidé d’y travailler, d’y consacrer du temps, c’est lorsque ses parents l’ont « rapatrié » au Pays Basque en lui faisant quitter Paris (parce qu’ils s’inquiétaient pour leur fils). Grâce à quoi Adrien, à 25 ans, va vivre l’épilogue de sa maturation artistique, puis son éclosion.

Jusque-là, le dessin et la peinture étaient un « rituel quotidien » (après sa journée passée au restaurant à servir quand il était à Paris), sans véritable intention artistique. Arrivé à Saint Jean de Luz, la création va devenir un choix, un désir. Dès lors, sa production va s’accélérer, s’intensifier, et évoluer.

 

Ses premières œuvres sont un acte compulsif, exutoire, le temps d’expier une « colère » (telle qu’Adrien le décrit) quant à ses années parisiennes, au trait lâché, impulsif et noir. Puis ses œuvres vont devenir un acte fondateur, et de véritable création, donnant lieu à l’apparition de la couleur dans ses œuvres.

Ses œuvres donc… Dessins sur papier ou peintures acrylique sur toile… Exclusivement des portraits masculins. Bien entendu, la « claque » d’Adrien, évoquée plus haut, lors de sa rencontre avec les œuvres de Buffet et en particulier ses clowns, n’y est sûrement pas pour rien. Pourtant Adrien Goudier répond « je ne sais pas » quand on lui demande « pourquoi que des portraits ?», « pourquoi que des hommes » . « Mais alors qui sont ces hommes ? »  Adrien répond qu’il ne sait pas plus, embarrassé, mais explique que son sentiment est que c’est lui, vous, moi, nous tous… Mais finalement, de sa réponse, il faut surtout retenir le mot « sentiment », et comprenez « émotion »…

Le trait d’Adrien a été pendant longtemps automatique, irréfléchi, spontané.

Mais toujours sincère car pur de toute recherche esthétique. Ses œuvres sont faites dans l’instant, en une seule fois, sans jamais y revenir. Leur création s’arrête quand son geste s’est épuisé, libéré de l’émotion, du besoin. C’est ce qui en procure toute l’intensité, la force.

 

Mais une fois Paris quittée, la « colère » évoquée plus haut s’amenuise pour laisser la place au plaisir, à l’envie du trait.

Et puis la rencontre de l’Amour, un mariage, la paternité, mais surtout deux épreuves familiales qui amènent Adrien à donner de lui-même, aux autres : pour s’occuper de sa mère, jusqu’à ce qu’elle décède d’une longue maladie, puis de son fils qui nait avec une double malformation congénitale qu’il faut soigner. Il est alors dans le partage, s’offre, le dessin change aussi. Il murit, son trait aussi. 

D’exutoire et compulsif,  le dessin devient compagnon et désir, partage.  

Toujours guidé par l’instinct, l’émotion, le trait est plus généreux, plus arrondi.

Et si ses œuvres sont toujours faites d’un trait, Adrien prend plus de temps… va au fond de lui-même, et finit par y mettre de la couleur, non sans crainte : « je suis resté longtemps à regarder la toile avant de me saisir du couteau et d’y poser la couleur… ».

Quelques temps plus tard, ses 3 « clowns » naissaient, marquant sa véritable éclosion, de notre point de vue, sans renier ses œuvres précédentes pour autant, mais tel l’aboutissement de ce cheminement lui ouvrant aussi de nouveaux horizons. Plus qu’une anecdote, une précision qui a son importance : chaque œuvre est créée par Adrien après qu’il ait choisi, pour accompagner son geste, un vin dont il déguste un verre, et une musique dont il s’imprègne. C’est un rituel qui est né alors qu’il était sommelier au Fouquet’s et qu’il dessinait, chaque nuit, après son service. «  C’est une association, une trinité, peinture, vin et musique qui est devenue indissociable ».

 

L’adjectif qui qualifie ses œuvres : la mélancolie.

 

Mélancolie dont il aime la douceur qui anime son trait. « La mélancolie c’est le bonheur d’être triste », citation de Victor Hugo qu’Adrien aime tout particulièrement parce qu’il s’y reconnaît…

Pour tout vous dire, nous avons suivi de près cette évolution car Adrien avait contacté Art Traffik une première fois, attirant toute notre attention… Nous avons alors suivi et observé sa production pendant un an jusqu’à découvrir ses clowns. Plus de doutes, plus d’hésitation devant ses dernières œuvres : nous lui proposons d’entrer dans notre sélection et sommes très heureux de lui offrir sa première entrée en galerie et la reconnaissance, comme de vous le présenter.

 

LES ARTISTES QU'IL ADMIRE : 

Bernard Buffet Chaïm Soutine Edvard Munch

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