SLAB
Nationalité :
Française
Âge :
53 ans
Résidence :
France
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Photographie
Œuvres de l'artiste
550 € à 950 €
Followers Art Traffikers
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À l’instant où tous les éléments s’alignent, photographier devient une nécessité, et le partager, un désir

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Présentation de SLAB

Dans la famille Laborde, après Aurélien, nous sommes très heureux de vous présenter son frère aîné… Stéphane. Non pas en sculpture, comme Aurélien, mais en photographie en ce qui concerne Stéphane. La sensibilité et la fibre artistique seraient-elles une question de génétique ? L’exemple tend à le prouver.

 

Stéphane a baigné dans un environnement artistique qui l’a naturellement amené à créer lui-même : son grand-père, son oncle ou encore sa mère, tous exercent une activité artistique. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours créé… du dessin, de la sculpture car j’adore travailler le bois. En dessin, j’ai été un très bon copiste, mais sans jamais trouver MON style, mon identité, jamais satisfait du fruit de ma propre création ».

Stéphane me parle de « frustration » à plusieurs titres. Celle de cette envie, de son besoin de créer sans vraiment trouver son médium. Celle de s’être éloigné de la création pour suivre des études puis mener sa vie professionnelle. « Ce serait à refaire, j’aurais pris une autre voie d’orientation que celle de devenir comptable pour me consacrer à la création, ou tout du moins un métier manuel ». Stéphane a donc avancé dans la vie entre vie professionnelle, vie de famille, et de surcroît à Paris, où il se sent étriqué alors que le reste de sa famille vie au Pays Basque. À 35 ans, il décide de quitter la capitale et de venir retrouver ses proches. Dont son frère Aurélien. C’est alors que débute la véritable histoire artistique de Stéphane.

 

Outre le bonheur de changer de cadre de vie, Stéphane est heureux de retrouver son frère. Celui-ci fait alors de la photographie et les deux frères prennent l’habitude de se retrouver pour partir en « expédition » pour s’exercer à la photo. Parfois de nuit, parfois dans des endroits en théorie interdits, avec des idées et des envies plein la tête et aussi une volonté forte de s’améliorer techniquement afin de maîtriser ombres, lumières, flous…

Stéphane attrape le virus qui ne le quitte plus. « La photo est devenue viscérale et fait partie de moi désormais ». Il prend un plaisir intense à réaliser ses photos, lors de ses voyages, ses vacances, ou lors de ses sessions de surf. Plaisir de l’exercice en soit, mais aussi celui de regarder par la suite ses photos, de les retravailler. Il n’est alors dans aucune volonté ni ambition artistique: il y prend du plaisir. Paysages (qu’ils soient urbains ou en pleine nature), vagues et surfeurs. Il ne réfléchit pas, il s’écoute, écoute ses envies, et photographie ce qui le touche et touche sa sensibilité. « Comme une musique, un paysage, une vue peut me toucher au point de sentir l’émotion me submerger. J’ai envie de figer en photos, ces moments de bonheur aussi intenses que simples ».

 

Stéphane Laborde ne cesse d’améliorer sa technique pour que ses clichés soient au plus proche, autant de ce qu’il voit mais surtout de ce qu’il ressent. Il explore et expérimente, ce qui l’amène par exemple à essayer les « pauses longues » pour photographier les vagues et surfeurs dont il fera une série. Pour autant, la technique ne fait pas tout. Il y a la magie de « l’instant unique » qu’aime et surtout respecte Stéphane : « Le beau est une question d’alchimie, la photographie n’est qu’un moyen de le saisir. Il faut la bonne météo, la bonne lumière, le bon instant, le bon angle… ». Stéphane enchaîne les photos avec un degré d’exigence et un plaisir toujours croissants. Son entourage, l’encourage à montrer son travail… Et puis Stéphane a envie de voir ses photos imprimées sur papier mais surtout de partager son bonheur, son plaisir. C’est ainsi qu’il nous a soumis ses œuvres, et que je finis par faire sa connaissance et celle de la globalité de son travail.

Coup de cœur… 

La qualité artistique de Stéphane réside dans sa sensibilité émotionnelle que ses photos traduisent grâce à ce minimalisme qu’il apprécie, étudie, recherche : extraire l’essence du moment, du sujet, et la juste traduction de son émotion. Par le flou, le cadrage, et son travaille de la lumière, et ce minimalisme, il parvient à nous faire oublier le sujet à proprement parler, pour nous projeter, à l’inverse, dans la puissance et la grandeur de ce qu’il photographie. Ses photos nous aspirent, en douceur, vers du « plus grand que nous ».  « J’aime le minimalisme car il fait ressortir la grandeur, comme j’aime aussi ressentir les choses, jusqu’à une simple pâquerette dans un champ que je vais photographier ou une maison perdue dans l’immensité. Et je suis triste pour toutes ces personnes qui passent à côté de la beauté de la simplicité. C’est ce qui me pousse aussi à exposer mes photos : le partage de cette beauté et de cette sensibilité. C’est aussi pour cela que j’aime photographier ce que les gens regardent, et aussi photographient, mais sans vraiment en apprécier l’essence. Je regarde autrement, alors je photographie autrement » m’explique-t-il.

C’est en l’écoutant parler que je finie par comprendre ce qui m’a touché dans ses œuvres et ce qui le distingue, et les distingue. Ses photos m’emmènent ailleurs et plus loin que ce qu’elles représentent… Stéphane Laborde arrive à générer l’évasion et le voyage à l’instar de l’abstraction, grâce à ce qu’il y a de plus figuratif qu’est la photo. Pas étonnant que ses photos se rapprochent de la peinture jusqu’à nous faire douter. Par son regard, son traité, sa quête de minimalisme, il nous fait voir au-delà du sujet, et nous fait ressentir ce qu’il figure comme beauté. Il nous permet de voir ce que lui voit, et ce à côté de quoi nous passons. Et effectivement : « il y a encore beaucoup de choses à explorer, et à partager » ce qui annonce que Stéphane ne va pas en rester là et promet de plus encore nous surprendre, nous émouvoir.

Mais aucune prétention chez Stéphane Laborde car bien au contraire, il a un regard sur ses œuvres chargé d’humilité. C’est sans aucun doute cette qualité associée à la sincérité et la technique de son travail photographique qui permet ce résultat…

Nous sommes donc très heureux de vous en présenter le fruit, de vous le faire découvrir, en espérant que vous aussi vous en goûterez toute la singularité. Artiste émergeant ? Oui, totalement, mais nous souhaitons à Stéphane beaucoup de succès et de rapidement rejoindre notre catégorie Master ! 

 

LES ARTISTES QU'IL ADMIRE : 

Sebastiago Salgado JR Steve McCurry