Kuwiraa
Nationalité :
Française
Âge :
21 ans
Résidence :
France
Kuwiraa
Photographie
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Œuvres de l'artiste
650 € à 950 €
Followers Art Traffikers
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Le corps est le coeur de la pensée, il traduit les émotions de celui qui les vit.

Kuwiraa

Présentation de Kuwiraa

Introduction

Pour beaucoup d’artistes, le chemin vers l’Art est bien souvent un chemin vers eux-mêmes. Parce que l’art est leur moyen d’expression mais aussi parce que l’Art les amène à exprimer et à révéler des choses enfouies en eux. Kuwiraa (pseudonyme signifiant « émotion » en langue zoulou), artiste photographe français, en fait partie.

« La photo, c’est ma mère qui m’y a amené. Parce que j’étais un enfant que l’école ne permettait pas de s’épanouir, et parce que je passais mon temps à remplir mon téléphone de photos… Une araignée, des bâtons de skis croisés, la vue depuis le toit de notre maison, ou mon chien… Je passais mon temps à faire des photos et à les recadrer, retoucher… en jeter beaucoup. À observer tout ce qui m’entourait pour capter un détail, un effet de lumière, un angle de vue qui attirait mon regard.  À l’époque je ne savais pas pourquoi. Ce n’est que plus tard que j’ai fini par comprendre ce qui m’attire et recherchais… La vibration. Celle qu’on ne voit pas, mais qu’on ressent ».


Le parcours artistique de Kuwiraa

De la photo à la photographie

Tout a vraiment commencé avec son premier appareil photo, un vrai, qui devient un outil d’expérimentation pour Kuwiraa, captivé, qui cherche à en explorer toutes les possibilités et prend plus encore de photos. Puis l’inscription aux Beaux Arts où on lui inculque la technique, la composition. Inculque au sens imposer du terme car Kuwiraa ne s’y retrouve pas.  Pour autant il continue à produire et sa mère l’encourage à « montrer » son travail, alors qu’il est encore à l’école, ce qui l’amène à franchir la porte d’Art Traffik.
Je me souviens très bien de cette première rencontre, où je découvrais ses photos, beaucoup, beaucoup de photos, mais surtout SA photo.

Pourtant, je lui ai dit « non » trois fois, avant que je lui dise « bienvenue chez Art Traffik », après deux ans! C’est vrai, au départ, c’était très pléthorique, en termes de sujets, de styles, de cadrages, d’effets… Mais plusieurs œuvres me touchaient, attiraient vraiment mon regard… A chaque rencontre je lui expliquais le plus précisément possible « pourquoi » et surtout l’encourageais à continuer de travailler, de ne pas abandonner. L’invitant aussi à prendre son temps. Ce qu’il a fait, revenant plusieurs mois plus tard avec une approche toujours plus affinée, intense, et surtout, mettant en valeur sa singularité. 

La photographie comme révélateur

Mais ce que je ne savais pas alors, et que j’ai découvert après, c’est que son cheminement entre deux RDV a été autant personnel qu’artistique, autant artistique que personnel. L’un servant l’autre et inversement, les deux étant étroitement liés… Comprenant alors l’essence de son travail, de ses œuvres… leur sincérité.

 « J’ai essayé de ME comprendre … Par la photo. De comprendre aussi ma relation avec la photo, et pourquoi la photo, mes photos, me touchent autant, créent cette vibration en moi. Pourquoi je m’y retrouve et comment aller plus loin dans leur résonnance avec ce que je ressens, comme dans leur aptitude à le retranscrire. Et puis pourquoi et comment ce que je vis dans ma vie personnelle, émotionnelle, et notamment sentimentale agit sur mes photos, ma photo ».

Il aura en effet fallu à Kuwiraa de vivre sa vie de jeune homme avec tout ce que cela comporte, dont des épreuves, pour appréhender l’homme qu’il est, trouver sa vérité, dont la photographie a été le révélateur, et le medium. Il lui a fallu expérimenter, travailler, étudier et trouver sa propre technique pour arriver à ce résultat au combien … vibrant. Car ce flou, qu’il travaille, qu’il a mis au point, est l’onde de cette vibration naturelle qu’il ressent et veut retranscrire. Au sens quasi physique, et non métaphorique du terme, il est en effet question de vibrations, de ce qui l’entoure et de sa propre personne, puis de résonnance entre elles…

L’univers de Kuwiraa

L’univers de l’invisible avec les yeux

L’intention, la quête de Kuwiraa, est de reproduire, mais surtout faire ressentir, les vibrations qu’il ressent et qui sont elles-mêmes en accord (en résonnance) avec ses propres émotions lorsqu’il les saisit de son appareil photo… Ce qu’il vous offre et soumet à votre regard, ce ne sont pas des paysages, des mises en scènes (au sens narratif, lorsqu’il fait intervenir un modèle), mais une retranscription la plus fidèle possible de ces vibrations et émotions lorsqu’elles s’accordent. Car le moment, l’instant est aussi important : Kuwiraa prend sa voiture pour s’éloigner de l’urbain et faire ses photos exclusivement que lorsqu’une émotion, l’émotion le submerge.

La technique de l’Artiste au service de la « vibration émotionnelle »

Ce qui m’amène à ce flou qui caractérise les œuvres de Kuwiraa… mais aussi le choix (très majoritaire) du noir et blanc, au lieu de la couleur, pour sa photo. « S’agissant d’émotion, de vibration, il n'est pas question de reproduire la réalité physique des choses, mais d’en extraire l’émotion ressentie, du moment… Quand je suis en situation de faire de la photo, je vais faire des centaines de clichés… Instinctifs et compulsifs. Pour autant, je vais non seulement utiliser un très vieil appareil, de très vieux objectifs, mais aussi des plastiques dont je vais recouvrir ces derniers et avec lesquels j’ai appris à jouer pour avoir ce flou. Rentré chez moi, je vais parcourir toutes les photos, à un rythme effréné, pour n’en retenir que quelques dizaines. Parce qu’elles vont me faire ressentir, retrouver l’émotion qui était la mienne. S’en suit ce qui est le plus long, le plus intense, qui capte toute mon attention pendant des dizaines d’heures sans discontinuité : la phase de retouche où je m’attache à amplifier, retravailler ce flou pour y retrouver la quintessence ce cette émotion. »  

 

Le sujet de Kuwiraa : la nature et son essence vibratoire

Son cadre ? La nature… « Parce que je m’y réfugiais, grâce à la photo, et pour la photo, je me suis rendu compte que seule la nature m’apaise. Seul l’environnement de la nature me permet de me sentir en phase. C’est au-delà d’une question d’inspiration ». L’urbain l’agresse, car fait de lignes droites, de bruit, de géométrie… « Même les arbres en ville sont plantés parfaitement alignés et espacés. Je n’y ressens pas les vibrations que la nature m’évoque, et qui, elles, me touchent dans tous les sens du terme. En ville, je ne peux y évoluer sans mon casque et de la musique. Sans quoi je me sens agressé. L’humain, c’est conquérir, détruire conquérir détruire … et l’urbain en est l’illustration…». Je l’interroge sur ce que je pense être une contradiction alors : il y a pourtant des modèles humains dans vos photos… Il me répond « Oui, car leur mouvement, ou leur présence, le corps personnifient cette vibration que je cherche à retranscrire, la cristallisent, l’amplifient, sans en être le sujet principal. ».

 

 

 

 

L’artiste Kuwiraa et Art Traffik 

Ainsi naissent les œuvres de Kuwiraa avec cette part de mélancolie qu’il assume pleinement « J’ai décidé d’accepter et d’aimer cette mélancolie qui m’habite, et le fait d’être dans la contemplation. J’aime cette mélancolie pour sa beauté et sa sincérité … ».

La suite ? Elle sera le fruit de sa quête personnelle autant qu’artistique … L’homme et l’artiste Kuwiraa ont envie de voyages, de rencontres, de nouvelles émotions, de nouvelles vibrations… et d’aller toujours plus loin dans l’intention de toujours mieux les ressentir comme de nous les offrir en partage, en sincérité.²

Kuwiraa est résolument à suivre si vous aimez être touché(e) par la beauté de la sensibilité Humaine, sa sincérité, par ce que l’Humain a de plus proche de la Nature et de l’Univers (et que nous tendons à oublier…): les vibrations métaphysiques qui habitent toute chose, tout être. Les ressentez-vous ? 



LES ARTISTES QU'IL ADMIRE : 

Pierrot Zhao han Katia Peristeraki