« A new world ? » par Yann Sciberras - Reportage JT de TF1

L’actualité, l’histoire, les faits de sociétés sont autant de sujets qui inspirent les artistes. Et en particulier ceux qui, comme Yann Sciberras, s’inscrivent dans leur temps et veulent ouvrir un regard différent, leur regard, par l’art,  sur la société qui les entoure, qu’ils vivent.

Donc, forcément, la crise COVID-19 a inspiré Yann Sciberras mais, autrement qu’à son habitude, donnant naissance à « A new world ?». C’est autour de cette œuvre et de la démarche de Yann que TF1 a réalisé et diffusé un reportage dans son atelier.

On y retrouve, bien entendu, le style, la marque de fabrique de Yann, faits de cette palette de couleurs, ces signes portant une symbolique voulue par l’artiste, ces mots.

Mais cette fois-ci, il a abordé cette œuvre en dépassant ses propres émotions pour y être juste témoin, factuel, sans parti-pris, juste y relater une série de faits et de conséquences que nous avons tous, universellement, vécu….subit.

De la fermeture des frontières symbolisé par ces croix, à l’engagement du corps médical comme autant de héros couronnés qu’il nous faut applaudir, en passant aussi par tout ce nouveau vocabulaire qui est désormais le nôtre ou encore les polémiques générées entre mensonges, vérités ou théories du complot. Et puis ce mot repris par les différents états et leurs chefs : la guerre, une guerre.

L’artiste le reconnait : « j’ai personnellement bien vécu le confinement car je l’ai passé dans des conditions privilégiées, à la campagne, en famille, épargné aussi. Pour autant, je me suis senti privé d’une grande part de mes libertés, et me suis senti manipulé car il est à un moment devenu difficile de situer la vérité ».

C’est pour cette raison, et dans le but de se faire son opinion, comme de nous inviter à en faire autant, qu’il n’a pas voulu, au travers de cette œuvre,  exprimer son ressenti, ses émotions. Il l’a voulue comme une narration quasi journalistique, avec sa part de chaos, pour « mettre à plat » ce vécu que nous avons tous partagé, autant pour se souvenir, ne pas oublier, que pour s’interroger.