Revendre une œuvre d’Art. Combien mais surtout… comment ?

09/01/2020

Actus/Events/Expos

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Parce que vous avez envie de changer, parce que vous vous en êtes lassé, ou parce que vous avez besoin de liquidité, vous voulez revendre une œuvre d’art. Et à moins d’être un collectionneur averti, qui a l’habitude d’acheter et revendre des œuvres, en maîtrisez les rouages, pièges et interlocuteurs, ce n’est pas si simple. Et Art Traffik vous le confirme, cela peut même s’avérer complexe…

 

Sans compter qu’à écouter les galeries et galeristes, si vous avez acheté une œuvre d’art c’est parce que vous êtes tombé en Aaaaaaaaaamour devant elle. La revendre ? Mon dieu non, on frise l’hérésie ! C’est comme un mariage : on ne pense pas au divorce le jour de ses noces ! Voyons !

 

Alors, passée cette petite note sarcastique (pardonnez-moi…) et si vous vouliez, au risque de brûler en enfer, revendre votre œuvre : par quel canal, auprès de qui, à quel prix, quelle commission ? Autant de questions que de problématiques, et cela surtout si vous souhaitez en récupérer un bon prix. A minima celui d’achat. Mieux, au prix de la « cote » de l’artiste s’il a pris de la valeur…

 

Car autant pour un canapé on accepte de le revendre à bas prix par petites annonces, autant, pour une œuvre d’art, dont l’achat est souvent perçu comme un investissement, vous aurez envie de « valoriser » cet investissement et potentiellement faire une plus-value. Sans compter que le marché de l’art véhicule et entretient le fantasme de la fameuse « cote » d’un artiste dont la presse relais les records de prix aux ventes aux enchères… Alors, à moindre mesure, certes, pourquoi vous aussi ne réaliseriez-vous pas une « bonne affaire » ?

 

Contrairement à un canapé, « une œuvre d’art ne se brade pas »…  Et ce n’est pas Art Traffik, qui défend les artistes, la valeur de leur travail, qui va vous dire le contraire ! Pour autant, il faut reconnaître que la revente d’une œuvre d’art n’est pas simple. Autant, le « premier marché » (la première vente de l’œuvre) fourmille d’acteurs, autant le « second marché » (celui de la revente) est plus … complexe, et clairsemé.

 

Alors comment faire ? Quelles sont les possibilités ?

 

Première option :

Interroger le vendeur, s’il est d’accord, pour vous la reprendre… S’il s’agit de l’artiste, la probabilité qu’il vous la reprenne est faible, rare, très rare. A moins d’en être un collectionneur et donc très, voire très bon client. S’il s’agit d’une galerie, idem… Les galeries préfèrent avoir des œuvres récentes et s’ils vous la reprennent, ils voudront reprendre une commission qui risque de diminuer ce que vous en toucherez. Pourquoi proposeraient-ils une œuvre avec une commission réduite alors qu’ils proposent à côté des œuvres où ils touchent, en général, à minima 50% de commission ? A moins que votre œuvre ait quelque chose de particulier qui en fait une pièce unique, rare, au sein de toutes les œuvres de l’artiste. Cette option est donc non seulement rare, mais surtout risque de diminuer ce que vous en toucherez. Sauf si vous avez acheté l’œuvre chez Art Traffik. Mais on en parle plus bas.

Deuxième option :

La vente aux enchères… Là, on s’approche du parcours du combattant… Sauf si, bien entendu, c’est un Picasso, un Rembrandt, ou un Renoir … Dans ce cas de figure, les maisons de ventes aux enchères, et leurs commissaires-priseurs vous dérouleront un tapis rouge et, se battront pour avoir l’œuvre en vente… Mais si vous avez une œuvre d’un artiste qui ne fait pas partie de ceux qui battent ces records dont la presse nous parle, même d’un artiste exposé dans de bonnes galeries, cela va être à certaines conditions, et avec un certain coût, pour ne pas dire un coût certain.

 

Première étape : trouver un commissaire-priseur qui va accepter de prendre votre œuvre pour la soumettre à son marteau et ses qualités de vendeurs, comme à son carnet d’adresse. Eh oui, intégrez le fait qu’un commissaire-priseur a pour objectif de vendre et de vendre au prix le plus haut. Donc il va regarder votre œuvre en se demandant :

 

  • Ai-je dans mon carnet d’adresse au moins deux personnes susceptible d’acheter cette œuvre. Oui, car s’il veut « bien » la vendre (et pas au prix de réserve*), il faut au moins deux personnes intéressées qui se « battent » pour l’acquérir et faire monter le prix
  • Combien vaut-elle et combien puis-je la vendre ?
  • Cet artiste a t-il une cote « officielle » 

Donc de préférence, choisir un commissaire-priseur spécialisé dans la vente d’œuvres d’art, et mieux encore, spécialisé dans la « période » de l’œuvre que vous vendez (classique, moderne, contemporain…). Sinon votre œuvre risque d’être au milieu de commodes, chaises, vases, une vente dite généraliste, et donc la probabilité est faible qu’un acheteur averti « voit » votre œuvre à sa valeur et non comme « une bonne affaire ».

 

Deuxième étape : l’expertise. Votre œuvre doit être évaluée par un expert. Vous allez devoir la lui confier pour qu’il en fasse une évaluation selon ses caractéristiques (dimension, année, technique…), son auteur (a-t-il une cote officielle** à laquelle se référer, sinon, est-il en vente chez des galeries dont il pourra s’inspirer des prix de vente) et puis une part de subjectivité quant à la qualité même de l’œuvre. Il sera également responsable de l’authenticité, sachez-le. D’où l’intérêt de toujours précieusement garder le certificat délivré normalement avec l’œuvre, même si l’expert devra également s’assurer de l’authenticité de ce certificat. L’expert définira donc « le prix d’expertise » qui sera affiché le jour de la vente aux enchères sur le catalogue en même temps que le prix de « mise à prix », prix de départ des enchères, lui défini par le commissaire-priseur.

 

Troisième étape : la vente (ou non) lors des enchères. S’il y a acquéreur(s), ce que nous vous souhaitons, comme nous vous souhaitons qu’ils soient nombreux intéressés car c’est ce qui fera monter le prix de vente, selon la règle de l’offre et de la demande.

 

Les frais : lors d’une vente aux enchères, il y a des frais pour l’acquéreur et pour le vendeur afin de rémunérer le commissaire-priseur. Pour vous, vendeur, sur le prix de vente « au marteau », seront prélevés les frais vendeurs qui sont entre 15 et 20% TTC mais sachez que ce sont des frais négociables… Sachez aussi que l’acquéreur règlera le montant du prix au marteau plus 25%TTC. L’acheteur aura donc tendance, dans ses propositions d’enchères, à calculer ces frais pour connaître le montant du chèque final qu’il aura à faire… Ce qui pourra avoir tendance à « limiter » ses enchères.

 

Vous l’aurez compris, la vente aux enchères est non seulement incertaine, par essence, mais le prix que vous aurez l’est aussi et diminué de frais. Et cela vous ayant demandé du temps, d’apporter l’œuvre etc etc.

Pour vous simplifier les choses sachez cependant qu’il existe :

  • Des courtiers qui vont s’occuper de tout pour vous, mais là encore, ce n’est pas un service gratuit, et ce n’est pas pour autant une garantie de la vente de votre œuvre.
  • Des site internet de type catawiki.eu qui, après avoir eu des photos de l’œuvre, des premières infos, mais sous réserve que vous leur envoyiez l’œuvre dans un second temps (mais avant la vente aux enchères) s’occuperont de tout aussi. Mais avec des frais équivalents.

Troisième option :

Leboncoin.fr, ebay.fr, paruvendu.fr, pour revendre par petite annonce mais non spécialisés et où votre œuvre sera au milieu de beaucoup d’autres choses, et dans un catalogue où les internautes vont pour faire de bonnes affaires et donc acheter pas cher… Pourquoi pas ? Mais si c’est l’endroit idéal pour vendre votre canapé, la probabilité de « bien » y vendre votre œuvre reste minime…

Quatrième option : 

Un ami, votre entourage à qui votre œuvre pourra plaire, peut être avec l’aide de FaceBook ? Possible oui, quitte à faire « un prix d’ami ». Vous l’aurez compris, le marché de l’Art n’est pas ce qu’il y a de plus simple quant à la revente, pour ne pas dire « rassurant ». Et que ce soit dans l’idée de pouvoir simplement changer d’œuvre, ou l’idée de la revendre, c’est bien souvent un frein au moment d’acheter. Un frein dans l’acte lui-même ou frein quant au montant que vous allez « oser » dépenser pour cet achat coup de cœur. C’est pour cette raison qu’Art Traffik offre une 5ème et même 6ème option !

Cinquième option :

La revente par petite annonce, spécialisée dans l’art, entre particuliers, et SANS COMMISSION. Art Traffik propose en effet un service de revente par petite annonce et mettra tout en œuvre pour partager votre petite annonce auprès de sa communauté. En la présentant sur son site internet mais également sur les réseaux sociaux pour en optimiser la visibilité. Les acheteurs potentiels pourront prendre directement contact avec vous, sans intermédiaire, via la messagerie Art Traffik. Et cela, sans aucune commission ! Postez votre annonce!

PETITES ANNONCES

Sixième option :

La garantie de rachat pendant 5 ans au prix d’achat. Certes il n’y a qu’Art Traffik qui propose ce principe, sur certain de ses artistes. Mais sachez que si vous achetez une œuvre chez Art Traffik, si vous souscrivez à la garantie, nous vous garantissons de la reprendre au prix auquel vous l’avez achetée pendant 5 ans ! Nous sommes prêts à nous engager sur le maintien de la valeur de l’œuvre et vous offrons la possibilité de changer simplement ! Découvrez notre garantie de rachat !

LA GARANTIE DE RACHAT

Voilà ! Vous savez-tout !

Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas, nous serons ravis d’y répondre !

* Prix de réserve : prix que vous fixez, vous, avant la vente, en-dessous duquel vous ne voulez pas vendre.

** Cote officielle : cote de prix calculée en fonction des prix de vente en ventes aux enchères des œuvres d’un même artiste. Lors d’une vente, si l’œuvre n’est pas vendue, c’est le prix de l’expertise qui est retenu. Si elle est vendue, c’est son prix de vente (prix au marteau, c’est-à-dire sans les frais payés par l’acquéreur)

Article publié par LJ Art Traffik