Guillaume Collet
Nationalité :
Française
Âge :
38 ans
Résidence :
France
Guillaume Collet
Sculpture
Œuvres de l'artiste
3 150 € à 5 400 €
Followers Art Traffikers
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La lumière sublime la matière pour en révéler l’inconscient, l’âme, avec toute leur complexité. Du paraître matériel, brut, la lumière, par l’exploration, offre un voyage infini vers une dimension dont mes œuvres ouvrent les portes.

Guillaume Collet

Présentation de Guillaume Collet

Guillaume Collet nous vient de la photographie dont il a fait son premier métier, en tant que photo reporter. Traiter un sujet d’actualité par l’image… Domaine où le cadrage, l’instant, la lumière, le contraste, l’angle de vue font, d’une photo, LA photo fidèle à un instant T du sujet traité et de l’histoire racontée, dans un souci de vérité, d’une vérité. Mais cette vérité est tout aussi éphémère que de déclic de l’obturateur laissant la lumière pénétrer l’objectif. Sans compter que l’angle de vue lui-même et le cadrage peuvent à eux seul également travestir la vérité.

 

Et comme pour l’Art, le Beau, qui prennent leur majuscule grâce à leur universalité, la Vérité ne gagne-t-elle pas la sienne par son intemporalité et par un regard au-delà des apparences souvent trompeuses ? Tel est le questionnement de Guillaume Collet dont la clé est … La lumière. Parce qu’elle nous éclaire en tout. C’est cette réflexion intime, accompagnée par une part de révolte face aux dogmes et travers que notre société nous impose, et face à une part de bêtise Humaine, qui ont amené Guillaume à quitter la photographie pour l’amener à sa création. Animé par un désir de matière, de lumière et de Vérité et d’universalité. Il lui fallait aller au-delà de ce que la photographie lui permettait de mettre en lumière, au-delà du paraître et de l’éphémère.

La résine s’est immédiatement imposée à lui comme une évidence. Malléable elle se travaille tout en laissant une part d’impondérable, de hasard, et surtout… elle offre une transparence imparfaite, irrégulière, et changeante, que la lumière permet d’explorer et d’en explorer les possibilités. Selon l’angle, le prisme, la puissance, la couleur aussi… A l’instar de la photo reportage, mais sans imposer et figer une vérité, mais en offrant un voyage infini de la Vérité. Celle de la matière. Quelques tests pour expérimenter le champ des possibles que lui offre ce matériau et sa réaction à la lumière, et les premières œuvres naissaient. Car le « sujet » s’est lui aussi imposé à lui : révéler l’âme de la matière et en particulier de la « matière Humaine », qu’il s’agisse de l’Humain lui-même, ou de ce que l’Humain produit, à commencer par sa société. Et alors, voir au-delà.   

 

Il en résulte ces œuvres en résines, en deux séries. Ses « Tablettes » et ses « Masques ». L’une et l’autre de ces séries sont nées de la crise COVID-19.

Les « Tablettes » sont autant de feuilles d’un journal tenu jour après jour, entre textes personnels et reprise de textes d’articles de presse, ou de messages recueillis sur les réseaux sociaux. Textes insérés dans la résine comme autant d’empreintes d’actualités et d’émotions figés dans la matière et liés à cet état historique de crise, comme autant de témoignages de l’Histoire. Pour autant, la lumière traversant les dites tablettes, non seulement fait disparaître les textes mais surtout crée par transparence et projection une autre « entité » évolutive et infinie selon l’angle de la lumière.  Nous emmenant, nous faisant voyager dans une autre dimension… Fantomatique, cosmique, spirituelle ? L’artiste vous en laisse juge et surtout vous invite à l’exploration de cette dimension en jouant de cette lumière révélatrice.

Les « Masques » ensuite… D’un même procédé d’empreinte, mais de son visage, toujours en résine, l’artiste crée ces pièces toutes uniques les unes par rapport aux autres. Un instant, une vérité figée, saisie, une émotion.  Chaque moulage donnant naissance à un masque lui-même agrémenté d’un autre masque, chirurgical lui. Ce dernier devenu emblématique de la crise du COVID, et cela dans toutes ses dimensions :  masque de la crise sanitaire, mais aussi de la crise politique liée à sa pénurie, mais aussi de la crise écologique qui s’en suit. Le masque ayant autant la fonction de protéger que de dissimuler, l’artiste crée par ce symbole une dichotomie autour de la vérité sur laquelle il souhaite interroger. Et là encore, la lumière, par transparence et projection sublime la matière pour une vision au-delà de l’apparence.

 

Point d’orgue de cette série, le « Politicchio », dont le nez a été rallongé en référence à ce personnage universel de notre enfance, et destiné à être offert au Président de la République Française, Monsieur Macron.

EN SAVOIR +

Entre prisme et reflet, entre transparence et projection, la lumière nous éclaire sur la matière et sa vérité. Par l’exploration elle nous invite à l’interrogation. Et par l’expérience que nous font vivre ces œuvres,  elle nous emmène dans un univers qui se révèle à nous. Sans pour autant oublier l’esthétisme, car au-delà du sens et du message, de l’interrogation suggérée, les œuvres de Guillaume Collet en soi et par ce qu’elles irradient de lumière, sont de toute beauté. De cette Beauté universelle que l’observation des étoiles, des planètes, du cosmos nous font ressentir. Car, que vous soyez sensible ou non au message et au questionnement que l’Art, qu’une œuvre peut vouloir générer, vous ne pourrez rester insensible à la Beauté de l’expérience qu’offrent les œuvres de Guillaume.

 

 

A découvrir, et expérimenter ? Assurément ! À suivre ? Indéniablement ! Art Traffik est une fois de plus heureux et fière de faire entrer un nouvel Artiste (notez la majuscule) qui promet d’aller loin, très loin, très haut !

 

LES ARTISTES QU'IL ADMIRE : 

PIERRE JALBY JEAN ALEQRAN BONNIN KHALID DARNAOUD