Présentation de Anthony Lambert

Pour Anthony, la peinture tient du « coming-out » car ce n’est à la quarantaine fleurissante qu’il décide de s’investir corps et âme dans ce qui l’habitait depuis toujours : créer, peindre… Désir profond qu’il s’explique aujourd’hui par une part d’ADN, puisqu’il découvre plus tard qu’une branche de sa famille (russe) vivait de la peinture… Je ne pense pas m’avancer, à ce titre, en disant que la puissance de sa peinture trouve forcement son origine dans ce qui a dû être des années de frustration qu’il libère aujourd’hui. Ce qui en fait un travailleur acharné… et un peintre exploratoire de techniques, de styles, de sens… D’où une diversité de séries.

Mais aucun doute : Anthony a décidé de désormais se « lâcher », de ne plus se retenir et laisse libre court à ses envies de peinture… Certains diront qu’il se « cherche » encore, ce qui n’est pas totalement faux, mais c’est passer à côté de son intention première : peindre peindre peindre peindre. En fonction de ses envies, idées, désirs.

Il a commencé par se former aux techniques du portrait, explore l’hyperréalisme, mais aussi, s’initie au trompe-l’œil qu’il maîtrise désormais à la perfection et dont il joue régulièrement. Faîtes attention, certaines œuvres ne sont pas encadrées, ou n’ont pas de marie-louise, malgré ce que vous pourrez voir… Ce portrait de Dali est totalement plat et est tout en trompe l’œil !

Il en résulte un technicien hors-pair qui continue à s’améliorer. Il développe également un talent de coloriste qu’il laisse s’épanouir totalement et occasionnellement, comme sur ce portrait de gentleman au chapeau…

Anthony est un artiste complet, qui ne cesse de s’enrichir, et qui, de mon point de vue, ne va cesser de nous surprendre. De séries en séries…

C’est donc un artiste à suivre résolument… A prix encore très doux, il est un réel déclencheur de coups de cœur compulsifs très abordables, mais avec un niveau de maturité artistique déjà très avancé.